Le pétrole parvient à se maintenir dans le vert malgré des chiffres décevants sur les stocks US
Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 46,12 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 38 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 23 cents à 44,27 dollars.
Les prix du pétrole ont annulé leurs gains du début de séance, passant dans le rouge après que l'Energy Information Administration (EIA, une antenne du DoE) a fait état d'une hausse plus forte qu'attendu de 2 millions de barils des stocks de pétrole brut (aux États-Unis), relevait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.
Après ce soudain accès de faiblesse, les cours se sont toutefois rapidement repris, s'affichant en hausse, quoique bien plus modeste que précédemment.
Avant la publication du rapport du DoE, le Brent comme le WTI étaient en effet parvenus à atteindre de nouveaux sommets pour l'année 2016, grimpant respectivement jusqu'à 47,05 et 45,18 dollars le baril, au plus haut depuis début novembre 2015.
Lors de la semaine achevée le 22 avril, les réserves commerciales de brut ont augmenté de deux millions de barils pour atteindre 540,6 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une progression de 1,75 million de barils.
Néanmoins, cette avancée est une déception par rapport aux estimations privées de la fédération professionnelle API, qui avait annoncé la veille au soir une baisse de 1,1 million de barils.
Les réserves de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène, etc.) ont en revanche baissé de 1,7 million de barils. Les analystes de Bloomberg ne misaient que sur un recul de 750.000 barils et l'API annonçait une baisse d'un million de barils.
En outre, l'analyste rappelait que les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud), avaient pour leur part bondi de 1,7 million de barils.
Mais le marché pétrolier a été prompt à ignorer les mauvaises nouvelles dernièrement et une réaction similaire cette fois-ci ne me surprendrait pas, commentait M. Razaqzada.
(c) AFP