Le pétrole ouvre en hausse à New York, rebondissant malgré un contexte morose
Vers 13H00 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en juin gagnait 76 cents à 43,40 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), revenant en partie sur une baisse de plus d'un dollar la veille.
Depuis hier, l'actualité est largement défavorable aux cours, se sont étonnés dans une note les experts de Commerzbank, citant un projet d'extension d'un champ pétrolier en Arabie saoudite, membre dominant de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), et des chiffres élevés sur la production de l'Iran, autre membre du cartel, le mois dernier.
Je pense que le marché se concentre sur le long terme, a estimé Kyle Cooper de IAF Advisors.
Même si le rebond des cours, tombés en février au plus bas depuis 2003, risque de freiner la demande, certains observateurs espèrent qu'ils restent assez bas pour limiter l'offre à moyen terme.
A ce titre, les Etats-Unis, absents de la réunion de la mi-avril, suscitent beaucoup d'espoirs, puisque leur production de pétrole brut baisse régulièrement et est retombée sous la barre des neuf millions de barils par jour (bj), et les analystes s'apprêtent à digérer des chiffres hebdomadaires sur l'offre américaine, d'abord de la fédération American Petroleum Institute (API) mardi après la clôture puis du gouvernement le lendemain.
Si le pétrole continue à se maintenir malgré l'annonce d'une nette hausse des réserves de brut aux États-Unis, cela pourrait envoyer un message vraiment haussier aux marchés, a conclu Craig Erlam, de Oanda.
(c) AFP