Le pétrole monte un peu mais reste lesté par l'excès d'offre
Vers 16H15 GMT (18H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 45,46 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 93 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 90 cents à 44,08 dollars.
Après avoir atteint des sommets depuis novembre jeudi, les cours sont repartis à la baisse, "car les investisseurs se sont de nouveau focalisés sur la surabondance excessive de l'offre", ce qui a "encouragé les investisseurs les plus baissiers à passer à l'attaque", pesant ainsi sur les cours, commentait Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
"Avec la fin de la grève au Koweït et les inquiétudes persistantes sur la capacité de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) à obtenir un gel de la production, les cours pourraient bien se préparer à glisser vers les 40 dollars le baril", prévenait M. Otunuga.
Le secrétaire général de l'OPEP, Abdallah el-Badri, s'est dit confiant jeudi sur le rééquilibrage du marché du pétrole d'ici 2017, même après l'échec de plusieurs grands pays producteurs à se mettre d'accord pour geler la production d'or noir dimanche à Doha.
Il s'est aussi dit convaincu que d'ici la prochaine réunion prévue en juin de l'OPEP à Vienne, il y aurait d'autres rencontres entre pays membres et non membres du cartel.
Mais l'échec des discussions de Doha a porté un coup à la crédibilité de l'OPEP, estimait Bernard Aw, analyste chez IG Markets, minimisant la portée de ces propos.
(c) AFP