Le pétrole ouvre en légère hausse à New York, en attendant toujours Doha
Vers 13H05 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mai gagnait neuf cents à 41,85 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), évoluant près de ses plus hauts niveaux de l'année.
"On est coincés dans une situation où, malgré le contexte plutôt défavorable du marché actuel", toujours trop fourni en or noir, "toute tentative de repli est étouffée dans l'oeuf par l'idée que la réunion de Doha va aboutir à quelque chose", a résumé Matt Smith, de ClipperData.
Les participants multiplient néanmoins les signaux difficiles à interpréter, car d'un côté, le Qatar a fait part de son optimisme quant à un accord, mais de l'autre "la Russie a douché les attentes sur la réunion de dimanche", comme l'ont rapporté dans une note les experts de Commerzbank.
"Des informations émanant des cercles proches du ministère russe de l'Énergie suggèrent que la réunion décidera uniquement d'un accord sans plafonds de production contraignants", ont-ils précisé.
En attendant, les investisseurs digèrent un rapport mensuel de l'AIE, bras de l'OCDE pour l'énergie, qui s'est montrée plutôt optimiste en tablant sur un rééquilibrage du marché en fin d'année, même si elle croit plus aux effets d'une chute de la production de pétrole de schiste aux Etats-Unis, absents de la réunion de dimanche, qu'aux conséquences d'un éventuel accord de gel de l'offre.
L'optimisme de l'AIE, troisième grand organisme à publier cette semaine un rapport mensuel après le département américain de l'Energie (DoE) et l'OPEP, "contraste plutôt avec le rapport du DoE, qui prévoit que la surabondance persistera jusqu'au second semestre de l'an prochain", a remarqué M. Smith.
(c) AFP