Le pétrole ouvre en légère hausse à New York, la spéculation régnant
Vers 13H05 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mai prenait neuf cents à 40,45 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Après avoir bondi juste avant le week-end, les cours du pétrole poursuivent ainsi un bon début de semaine, alors que les actualités, dont l'annonce lundi par l'Irak d'une accélération de sa production en mars, ne semblent guère justifier cette bonne disposition dans un contexte de surabondance persistante.
Même si M. Cooper estimait que les cours avaient pu un peu être soutenus par de récents dysfonctionnements de l'oléoduc de Keystone entre les Etats-Unis et le Canada, de nature à provoquer une baisse hebdomadaire des réserves américaines de brut, les observateurs s'accordent à dire que le marché prend surtout position dans la perspective d'une réunion dimanche au Qatar entre une quinzaine de grands pays producteurs.
Ce sommet réunira notamment l'Arabie saoudite, membre dominant de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), et la Russie, gros producteur extérieur au cartel, qui avaient conclu en février un accord de gel de la production, que les investisseurs aimeraient désormais voir étendu à tous les participants.
Les cours sont soutenus par "l'espérance que les producteurs se mettent d'accord dimanche à Doha pour plafonner leur production", ont reconnu dans une note les experts de Commerzbank.
Même un rapport de Goldman Sachs soulignant qu'un gel de la production à l'occasion de la rencontre entre pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et hors OPEP le 17 avril "n'accélérera pas le rééquilibrage du marché" n'a pas été suffisant pour éroder la confiance du marché.
"Néanmoins (...) il y a désormais un risque considérable que le marché se replie si l'issue de la réunion de Doha se révèle décevante", ont conclu les experts de Commerzbank.
(c) AFP