Le pétrole repart de plus belle, enclin à l'optimisme à six jours de la réunion de Doha
Vers 16H15 GMT (18H15 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 42,92 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 98 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mai prenait 88 cents à 40,60 dollars.
La société de services pétroliers Baker Hughes a en effet fait état vendredi d'un déclin de 8 unités supplémentaires du nombre de puits en activité aux États-Unis, les portant à 354 au total, soit leur niveau le plus bas depuis novembre 2009.
Poursuivant sur sa lancée haussière de vendredi, le Brent est ainsi monté lundi vers 15H00 GMT jusqu'à 43,06 dollars, au plus haut en quatre mois, tandis que le WTI a atteint au même moment 40,75 dollars, un maximum en plus de deux semaines.
En outre, les investisseurs se montraient peu enclins à vendre leurs contrats pétroliers en amont de la réunion entre pays membres ou non de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui se tiendra à la fin de la semaine au Qatar. La raison: au cas où l'Arabie saoudite et la Russie parviendraient à arracher un accord sur un gel de la production, même si de nombreux observateurs considéraient une telle issue très improbable étant donné le refus de l'Iran d'accepter toute limitation de sa production.
Prévue dimanche à Doha, cette réunion, à laquelle prendront part une quinzaine de pays producteurs de pétrole, fait espérer un accord à grande échelle pour stabiliser l'offre de brut.
Nous ne nous attendons pas à ce que cette réunion débouche sur une bonne surprise pour les prix dans la mesure où nous pensons que des réductions de production ont peu de sens étant donné qu'il a fallu 18 mois pour que le rééquilibrage (du marché) débute enfin, soulignaient pour leur part les analystes de Goldman Sachs.
(c) AFP