Après un bond inattendu, le pétrole reste en bonne forme
Vers 13H05 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mai prenait 44 cents à 40,16 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Il n'y a pas grand-chose à dire, a reconnu Phil Flynn, de Price Futures Group, rappelant que le marché avait enregistré un bond formidable vendredi, sa précédente séance.
Les cours avaient pris près de 2,5 dollars le baril à New York, sans que les analystes y voient une explication évidente, si ce n'est un regain général d'optimisme sur un marché toujours plombé par une surabondance générale d'or noir.
Il n'y a eu aucun catalyseur particulier, ont reconnu dans une note les experts de la maison de courtage Commerzbank, évoquant néanmoins des chiffres favorables sur une baisse hebdomadaire des réserves américaines, ainsi qu'un nouveau déclin du nombre hebdomadaire de puits en activité aux Etats-Unis.
Malgré l'influence persistante de l'actualité pétrolière américaine, c'est vers le reste du monde que l'attention des investisseurs est largement tournée, car on essaie de déterminer ce qui va sortir de la réunion entre producteurs internes et externes à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), comme l'a rappelé M. Flynn.
Prévue dimanche à Doha, au Qatar, cette réunion, à laquelle participeront notamment l'Arabie saoudite et la Russie, fait espérer un accord entre sa quinzaine de participants pour stabiliser leur offre.Le ministre russe du Pétrole, par exemple, continue d'espérer un accord sur des plafonds de production, ont écrit les experts de Commerzbank, en référence à des propos tenus lors du week-end par Alexandre Novak.
Nous sommes sceptiques sur ce point, ont-ils conclu, mettant en garde sur un brusque repli des cours en cas de déception.
A ce titre, M. Flynn, même s'il restait dans l'ensemble plus optimiste, reconnaissait que l'Irak, deuxième producteur de l'OPEP après l'Arabie saoudite, avait envoyé un mauvais signe lundi en annonçant une accélération de sa production en mars.
(c) AFP