Le pétrole s'affiche en petite baisse, récupérant de son euphorie de vendredi
Vers 10H20 GMT (12H20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 41,87 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 7 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mai perdait 16 cents à 39,56 dollars.
Poursuivant le mouvement de vendredi, le Brent est monté en début d'échanges asiatiques lundi jusqu'à 42,45 dollars, au plus haut depuis le 18 mars, tandis que le WTI a atteint au même moment 40,47 dollars, un maximum depuis le 23 mars.
"Il n'y a eu aucun catalyseur particulier pour le bond des prix de vendredi, mais au contraire, la hausse a sans doute été facilitée par l'effet combiné de toute une série de rapports", ont expliqué les analystes de Commerzbank, citant l'impact de la baisse surprise des stocks américains de brut mercredi dernier, la fermeture temporaire de l'oléoduc de Keystone entre le Canada et les États-Unis, et la nouvelle chute du nombre de puits en activité aux États-Unis rapportée vendredi par la société de services pétroliers Baker Hughes.
Cette dernière a en effet fait état d'un déclin de 8 unités supplémentaires du nombre de puits en activité aux États-Unis, les portant à 354 au total, soit leur niveau le plus bas depuis novembre 2009.
En outre, les cours du brut bénéficiaient plus que jamais, à une semaine de la réunion entre pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et hors OPEP prévue le 17 avril à Doha, des espoirs de voir les grands producteurs parvenir à un accord pour geler leur niveau de production.
De même, Lukman Otunuga, analyste chez FXTM, soulignait que même si la production était gelée en théorie, l'Iran continue à augmenter sa production dans un marché qui est déjà excédentaire à hauteur de 2 millions de barils par jour.
(c) AFP