Le pétrole poursuit sa hausse en Asie
Les cours ont perdu 60% depuis juin 2014, quand le baril se négociait 100 dollars, la faute à une offre de brut bien trop élevée que n'arrivent plus à engloutir des économies en plein ralentissement.
Dans ce contexte, l'annonce d'une nouvelle baisse du nombre de puits en activité aux Etats-Unis (-8 unités) annoncée par Baker Hughes et la perspective d'un possible gel de la production qui pourrait être décidé lors de la réunion de Doha dimanche sont de nature à rasséréner les investisseurs.
Vers 04h00 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mai prenait 13 cents à 39,85 dollars dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne du brut, pour livraison en juin, s'appréciait de 12 cents à 42,06 dollars.
Vendredi, les cours avaient bondi dans un marché semblant avoir basculé dans l'optimisme. Le WTI avait gagné 2,46 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), pour une progression de plus de 11% en quatre séances. A Londres, le Brent de la mer du Nord avait gagné 2,51 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Néanmoins, les marchés retiennent leur souffle.
"Une nouvelle baisse des réserves soutiendrait la hausse des prix"
(c) AFP