Le pétrole de nouveau en hausse dans un marché surfant sur la volatilité
Vers 10H45 GMT (12H45 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 40,75 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,32 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mai prenait 1,37 dollar à 38,63 dollars.
Les dynamiques de l'offre et de la demande sous-jacentes sur le marché pétrolier sont encore loin de s'améliorer et cette prise de conscience (chez les investisseurs) semble avoir été derrière le mouvement de recul qu'ont connu récemment les prix du pétrole, expliquait Angus Nicholson, analyste chez IG.
Mais, selon ce dernier, les prix ont aussi été soumis dernièrement à une forte volatilité à l'approche de la réunion du 17 avril entre grands producteurs à Doha, et cette tendance devrait s'accentuer alors que les différentes parties en présence cherchent à se positionner en amont de cette rencontre.
Le pétrole a été brusquement vendu dans le sillage des commentaires de l'Arabie saoudite qui a fait savoir qu'il n'y aurait aucun accord (sur un éventuel gel de la production, ndlr) sans l'Iran, et a ensuite connu un rebond après que le Koweït est sorti du bois pour déclarer qu'un accord pourrait avancer (même) sans l'Iran, rappelait l'analyste.
Les prix du pétrole continuent à être stimulés par la réunion du 17 avril à Doha même si les chances d'un accord sur un gel de la production semblent pour le moins faibles avec l'Iran disant +non+ et l'Arabie saoudite disant +seulement avec l'Iran+, résumait Michael van Dulken, analyste chez CMC Markets.
De son côté, Lukman Otunuga, analyste chez FXTM, estimait que la saga du pétrole se poursuivait, les prix étant de nouveau orientés à la hausse avant la réunion entre pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et hors cartel à Doha, même si la plupart (des analystes et investisseurs) s'attendent à ce qu'elle ne débouche sur aucun succès.
(c) AFP