Le pétrole repart à la baisse en Asie
Les chiffres officiels américains ont illustré mercredi cette surabondance de l'offre en montrant que les réserves américaines d'or noir avaient atteint de nouveaux sommets.
Vers 03H45, le cours du baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mai reculait de 29 cents à 38,05 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne du brut, pour livraison en juin -un nouveau contrat- cédait 34 cents à 39,99 dollars.
Pour Shailaja Nair, de Platts, le sentiment des investisseurs demeure très dépendants des fondamentaux de l'offre et de la demande, qui n'ont pas bougé.
Le marché est toujours inondé de brut, la demande demeure la même, nous ne voyons aucune hausse de demande, et nous n'en anticipons aucune à court terme, a-t-elle dit à l'AFP.
Les cours du brut ont plongé depuis juin 2014, quand le baril se négociait 100 dollars, à cause d'une offre excessive que ne parviennent plus à absorber des économies mondiales en plein ralentissement.
L'or noir, qui avait touché en février les cours les plus bas en 13 ans, a repris des couleurs ces dernières semaines, porté par les espoirs de voir la Russie, l'Arabie saoudite et les grands producteurs se mettre d'accord pour limiter l'offre le 17 avril à Doha.
Mais pour Shailaja Nair, la seule chose qui doperait les prix serait que les producteurs décident de réduire -et pas seulement de geler- leur production.
(c) AFP