Le pétrole orienté à la baisse en Asie
Les cours du brut ont plongé depuis juin 2014, quand le baril se négociait 100 dollars, à cause d'une offre excessive que ne parviennent plus à absorber des économies mondiales en plein ralentissement.
L'or noir, qui avait touché en février des plus bas en 13 ans, a repris des couleurs ces dernières semaines, porté par les espoirs de voir la Russie, l'Arabie saoudite et les grands producteurs se mettre d'accord pour limiter l'offre et par la baisse du dollar.
Vers 03H30 GMT mardi, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mai perdait 9 cents à 39,30 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne du brut, pour livraison en mai reculait de 12 cents à 40,15 dollars.
Lundi, le WTI avait perdu sept cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Le Brent de la mer du Nord avait cédé 17 cents sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Pour Michael McCarthy, de CMC Markets, la baisse des cours reflète "les inquiétudes quant au sursaut qui nous a amenés à ce niveau. Il n'est pas durable et a devancé l'économie réelle."
"Il y a d'énormes réserves partout dans le monde, pas seulement aux Etats-Unis. Difficile d'imaginer une hausse durable des prix", a-t-il poursuivi.
(c) AFP