Le pétrole orienté à la hausse dans un marché hésitant
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 41,40 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 20 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en avril, dont c'est le dernier jour de cotation, prenait 67 cents à 40,11 dollars.
"La journée a été agitée sur les marchés avec les actions, les obligations et le pétrole qui ont tous oscillé entre gains et pertes avec un agenda économique mince au début d'une semaine écourtée en raison de Pâques", relevait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets, évoquant un "marché sans direction".
De même, Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque, estimait que le "marché reste très volatil", une tendance qui "devrait s'accentuer à l'approche de la réunion du 17 avril".
"On peut anticiper que la pression diplomatique sera forte sur l'Iran afin que le pays décide à son tour de geler sa production. Il faut donc, dans cette perspective, s'attendre à la multiplication des séances en yoyo", prévenait l'analyste.
Après un coup de mou en début de semaine dernière, les cours avaient en effet pris un nouvel élan mercredi suite à l'annonce d'une réunion le 17 avril à Doha entre une quinzaine de producteurs, membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ou non, comme la Russie, afin de discuter de la mise en oeuvre d'un accord de gel de l'offre.
"Sur les dernières semaines, les deux grands marqueurs du marché furent les espoirs de gel global de la production et le niveau de taux de change du dollar. Ce dernier point a également pesé sur les échanges (ce lundi)", ajoutait M. Dembik.
En outre, la société de services pétrolier Baker Hugues a jeté vendredi une autre ombre sur l'optimisme du marché en annonçant qu'il y avait un puits de pétrole en activité de plus que la semaine précédente aux États-Unis.
(c) AFP