USA: les stocks de pétrole brut montent moins que prévu au 11/03
Lors de la semaine achevée le 11 mars, les réserves commerciales de brut ont progressé de 1,3 million de barils pour atteindre 523,2 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une progression de 3,2 millions de barils.
La hausse annoncée par le DoE correspond par ailleurs aux estimations de la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API), qui avait dit mardi soir tabler sur une avancée de 1,5 million de barils.
Elles ont avancé de 14,1% par rapport à la même période de 2015 et sont à "des niveaux historiquement élevés à cette époque de l'année", comme l'a noté le DoE.
De leur côté, les stocks d'essence n'ont baissé que de 700.000 de barils, soit moins que ce que prévoyaient l'API (-1,2 million de barils) et surtout les experts de Bloomberg (-2,2 million de barils).
Ils restent bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette époque de l'année, et s'affichent en hausse de 6,1% par rapport à la même période en 2015.
En revanche, avec un recul de 1,1 million de barils, les réserves de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène, etc.), ont plus décliné que ce qu'attendaient l'API (-800.000 barils), comme les experts de Bloomberg (-300.000 barils).
Elles progressent tout de même de 28,2% par rapport à l'an dernier et restent au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette période de l'année.
- Cushing se rapproche du maximum
Après une hausse minime la semaine précédente, la production américaine, très surveillée par les analystes, a repris sa baisse engagée en début d'année, en reculant de 10.000 barils par jour (bj), pour atteindre 9,068 millions de barils par jour (mbj).
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont monté de 1,8 million de barils.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 19,7 mbj de produits pétroliers, soit 1,8% de plus que l'année précédente à la même époque.
Durant la même période, la demande de produits distillés a baissé de 7,7% mais celle d'essence a grimpé de 6,4%, dans les deux cas sur un an.
Les raffineries américaines ont maintenu la cadence, fonctionnant à 89,0% de leurs capacités contre 89,1% la semaine précédente.
(c) AFP