Le pétrole ouvre en nette baisse à New York, affecté par l'Iran
Vers 14H15 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en avril cédait 1,07 dollar à 37,43 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Une nouvelle fois, les cours évoluent en fonction de propos venus de l'OPEP, a résumé Matt Smith de ClipperData.
Or, depuis le week-end, l'Iran est intervenu pour dire qu'il n'envisagerait aucun gel de sa production tant qu'il ne reviendrait pas à quatre millions de barils par jour (bj), alors qu'il n'en est seulement qu'à trois, a rapporté M. Smith.
L'Iran, revenu sur le marché pétrolier mondial à la suite de la levée de sanctions sur son programme nucléaire, a prévenu par la voix de son ministre du Pétrole, Bijan Namadar Zanganeh, qu'il faudrait le laisser tranquille tant qu'il n'atteindrait pas cet objectif.
Cela limite les chances de tout large accord sur une limite de la production, ont jugé les experts de Commerzbank. Par exemple le Koweït, proche de Ryad au sein de l'OPEP, avait conditionné sa participation à celle de l'Iran.
En plus de Ryad et Moscou, l'accord de février a été conclu par deux membres de l'OPEP, le Qatar et le Venezuela, qui désire fortement la fin de la politique de prix bas à cause de ses graves difficultés économiques.
(c) AFP