Le pétrole, en forte hausse, profite de l'affaiblissement du dollar
Vers 17H45 GMT (18H45 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 38,53 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,46 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en avril gagnait 1,23 dollar à 35,80 dollars.
Le prix du Brent a même atteint vers 17H00 GMT 38,72 dollars, au plus haut en deux mois, tandis que celui du WTI est monté au même moment jusqu'à 35,94 dollars, un maximum en deux mois également.
Les cours ont par ailleurs bénéficié d'un accès de faiblesse du dollar consécutif à la publication du rapport, qui a déçu les investisseurs en raison de la légère baisse des salaires observée en février.
Or, toute dépréciation du billet vert a tendance à favoriser le pétrole, dont les achats sont libellés en billets verts et donc rendus moins onéreux pour les investisseurs munis d'autres devises.
En outre, les cours restaient portés par les espoirs de voir les grands producteurs de brut s'entendre pour limiter la production alors que l'Arabie saoudite, membre dominant de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), et la Russie ont annoncé mi-février un accord sur un gel de leur production à ses niveaux de janvier, une initiative à laquelle d'autres pays ont depuis apporté leur soutien.
Les investisseurs ont en effet pu trouver de quoi alimenter leur optimisme dans les déclarations jeudi du ministre nigérian du Pétrole Emmanuel Ibe Kachikwu, qui a indiqué que "dans le cadre de mesures pour stabiliser les prix du pétrole, certains membres de l'OPEP avaient prévu de se réunir avec la Russie le 20 mars à Moscou", selon un communiqué de la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC), la compagnie pétrolière nationale du Nigeria.
(c) AFP