Le pétrole ouvre en légère baisse à New York, la prudence règne
Vers 14H05 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en avril, qui a pris près de deux dollars depuis le début de la semaine, se repliait de 20 cents à 34,46 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
L'actualité liée au pétrole était maigre en début de séance et les marchés, qui rebondissent fortement depuis le début février après une chute au plus bas depuis 2003, semblent de nouveau à la croisée des chemins.
Le niveau élevé de l'offre, que ce soit aux Etats-Unis, dans l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ou en Russie, a largement contribué à faire chuter les cours des deux tiers depuis la mi-2014.
"La seule raison à la reprise des cours semble être le fait que l'OPEP va arrêter d'augmenter sa production", a insisté M. Williams, en référence à un accord de gel de l'offre entre l'Arabie saoudite, meneuse du cartel, le Venezuela et le Qatar, deux plus petits membres, et la Russie, qui lui est extérieure.
"Mais cela ne résoud pas le problème ! Il faut baisser la production mondiale d'au moins 1,5 million de baril par jour (bj), ne serait-ce que pour rééquilibrer l'offre et la demande", a-t-il prévenu, tablant sur une rechute imminente sous les 30 dollars le baril.
D'autres observateurs se montraient plus optimistes quant aux perspectives du marché, et voyaient comme un bon signe le fait qu'il n'a pas été plombé la veille par l'annonce d'un bond hebdomadaire de plus de dix millions de baril des réserves américaines.
(c) AFP