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Le pétrole poursuit sa hausse, galvanisé par l'espoir de voir l'offre mondiale se résorber

prix du petrole LondresLondres: Les prix du pétrole poursuivaient sur leur lancée haussière mardi en cours d'échanges européens, toujours soutenus par l'espoir de voir les grands producteurs s'entendre sur des réductions de l'offre ainsi que par de nouvelles données témoignant d'une baisse de la production américaine.
Vers 11H40 GMT (12H40 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 36,88 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 31 cents par rapport à la clôture de lundi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en avril prenait 45 cents à 34,20 dollars.

Déjà orientés à la hausse lundi, les cours du Brent et du WTI poursuivaient leur progression dans le vert mardi, bénéficiant toujours de spéculations selon lesquelles les principaux pays producteurs de brut pourraient se réunir à nouveau en mars afin de tenter de stabiliser le marché.

Le baril de Brent a même atteint mardi en cours d'échanges asiatiques 37,05 dollars, soit un plus haut depuis près de deux mois.

Les investisseurs ont notamment été encouragés par l'annonce jeudi dernier d'une nouvelle réunion à la mi-mars entre l'Arabie saoudite, le Qatar, le Venezuela - tous trois membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) -, et la Russie, qui avaient déjà convenu de geler leur production une dizaine de jours plus tôt.

L'Arabie saoudite, chef de file du cartel, a entretenu la flamme lundi en déclarant qu'elle cherche à stabiliser les marchés pétroliers et communiquera en permanence avec tous les principaux producteurs de pétrole pour tenter de limiter les variations (de prix) et est aussi favorable à toute entreprise de coopération, selon des propos du ministre des Affaires sociales, Majdi al-Qasabi, rapportés par l'agence officielle saoudienne SPA.

Ainsi, même s'ils se montraient sceptiques sur les chances réelles de voir aboutir un accord entre les grands pays producteurs pour contrôler leurs niveaux de production, Mike van Dulken et Augustin Eden, analystes chez Accendo Markets, considéraient toutefois qu'il était clair que la croyance dans le plan proposé (d'un gel de la production) était toujours là, ce qui avait permis aux prix de rebondir depuis les plus bas atteints mi-février.

En outre, de nouveaux chiffres témoignant d'une baisse de la production américaine de pétrole, venant conforter ceux publiés vendredi sur le déclin du nombre de puits en activité aux États-Unis, ont apporté un soutien supplémentaire aux cours.

Selon l'Energy Information Administration (EIA, une antenne du département américain de l'Énergie), la production de pétrole brut aux États-Unis a baissé de 43.000 barils à 9,26 millions de barils en décembre, soit le troisième mois de déclin consécutif et son plus bas niveau en un an, notaient les analystes de Commerzbank.

Ces informations étaient ainsi de nature à conforter les investisseurs tablant sur un déclin durable de la production américaine de brut alors que le nombre de puits actifs ne cesse de diminuer aux États-Unis, comme l'a encore montré vendredi un décompte du groupe de services pétroliers Baker Hughes.

Dans ce contexte, plusieurs analystes voulaient croire que les prix du pétrole avaient sans doute atteint un niveau plancher, et cherchaient désormais à se consolider au-dessus de 36 dollars le baril pour le Brent et de 34 dollars pour le WTI.

Le marché du pétrole a atteint son point le plus bas. Il ne redescendra pas vers les plus bas (en près de 13 ans) atteints en janvier avant longtemps, assuraient ainsi Tamas Varga et Stephen Brennock, analyste chez PVM.

(c) AFP

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