Le pétrole grimpe, porté par des espoirs de diminution de l'offre
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 35,77 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 48 cents par rapport à la clôture de jeudi. Le prix du Brent est monté vendredi vers 14H15 GMT à 37,00 dollars, au plus haut depuis le 5 janvier.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 20 cents à 33,27 dollars. Le prix du WTI est monté vendredi vers 14H20 GMT à 34,69 dollars, son niveau le plus élevé en un mois.
En début de semaine dernière, ces quatre pays s'étaient réunis à Doha et avaient convenu de geler leur production à son niveau de janvier, ce qui avait déjà donné une impulsion haussière.
Mais "jusqu'à présent, aucun autre pays ne s'est engagé à respecter cet accord", tempérait-on chez Commerzbank.
L'Iran a même rejeté toute participation, "va même accroître sa production dans les mois à venir, et l'Irak a probablement la même position", notaient les experts de Commerzbank.
"Ce qui va effectivement être débattu lors de cette réunion est ainsi peu clair, mais ce n'est probablement pas une diminution de la production de l'Arabie saoudite qui a écarté une telle option il y a quelques jours", prévenait-on chez Commerzbank.
Mais certains signes encourageants en provenance des États-Unis - membre avec l'Arabie saoudite et la Russie du trio de tête des plus gros producteurs mondiaux d'or noir - aidaient également la reprise des cours, soulignaient des analystes.
En effet, "il y a de plus en plus de signes que la production des États-Unis va baisser considérablement", notamment car certains producteurs de pétrole de schiste ont l'intention de fermer des unités de productions, estimaient les analystes de Commerzbank.
(c) AFP