USA: les stocks de brut montent sans grande surprise
Lors de la semaine achevée le 19 février, les réserves commerciales de brut ont progressé de 3,5 millions de barils pour atteindre 507,6 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une progression de 3,25 millions de barils.
En revanche, les chiffres du DoE sont nettement moins pessimistes, dans un contexte de surabondance mondiale, que les estimations privées de la fédération American Petroleum Institute (API) qui avait annoncé mardi soir une progression massive de 7,1 millions de barils des réserves de brut.
Elles ont avancé de 16,9% par rapport à la même période de 2015 et sont à des niveaux sans précédent à cette époque de l'année, comme l'a noté le DoE.
Les stocks d'essence ont reflué de 2,2 millions de barils, soit bien plus nettement que la baisse de 1 million de baril prévue par les experts de Bloomberg, tandis que l'API avait tablé sur une progression de 600.000 barils.
Ils restent malgré tout bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette époque de l'année, et s'affichent en hausse de 6,9% par rapport à la même période en 2015.
Elles progressent de 28,9% par rapport à l'an dernier et restent au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette période de l'année.
- La production reflue
La production américaine, très surveillée par les analystes, a une nouvelle fois un peu reculé, à hauteur de 33.000 barils par jour (b/j), à 9,102 millions de barils par jour (mbj).
Egalement suivies de près, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, sud), qui servent de référence au pétrole échangé à New York et sont proches de leur niveau maximum de contenance, ont augmenté de 400.000 barils à 65,1 millions de barils.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont baissé de 5 millions de barils.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 19,6 mbj de produits pétroliers, soit 0,2% de plus que l'année précédente à la même époque.
Durant la même période, la demande de produits distillés a chuté de 16% et celle d'essence a monté de 5,2%, dans les deux cas sur un an.
Les raffineries américaines ont encore un peu ralenti la cadence, fonctionnant à 87,3% de leurs capacités contre 88,3% la semaine précédente.