Le pétrole ouvre en baisse à New York, les yeux braqués sur l'Opep
Vers 14H15 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en avril, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, cédait 62 cents à 32,77 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), alors que le prix du contrat de mars avait bondi de plus de 6% la veille.
"Tout le monde surveille de près l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), pour voir l'accord sur le gel (de production) et où cela nous mène", a déclaré John Kilduff, chez Again Capital, évoquant une attitude attentiste.
M. Al-Naïmi participe en effet à une conférence au Texas avec un discours prévu à 15h00 GMT.
Les prix ont bénéficié ces derniers jours d'espoirs de voir le gel de production annoncé la semaine dernière par l'Arabie saoudite et la Russie, premiers producteurs de brut au monde, faire des émules au sein de l'OPEP et en dehors.
"D'après le secrétaire général de l'OPEP Abdallah el-Badri, des discussions sont en cours avec le Brésil, la Chine, Oman et le Mexique", cependant "ces pays (non membres de l'OPEP) ne sont de toute façon pas vraiment dans une position leur permettant d'accroître leur production", commentait-on chez Commerzbank.
"Pour que l'accord soit un succès, il faudrait que l'Iran et l'Irak (tous deux membres de l'OPEP) y participent activement", prévenaient les experts.
Par ailleurs M. Kilduff a noté que le marché cultivait également la prudence avant de nouveaux chiffres sur les stocks de brut et de produits pétroliers aux Etats-Unis.
L'Agence internationale de l'Energie, agence spécialisée des pays de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), avait estimé lundi que le marché pétrolier commencerait à se rééquilibrer à partir de 2017, mais que les importants surplus empêcheraient les prix de remonter significativement à court terme.
(c) AFP