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Le pétrole repart à la baisse, la surabondance d'offre reprend les rênes

prix du petrole LondresLondres: Les prix du pétrole repartaient en légère baisse mardi en cours d'échanges européens, ne parvenant pas à concrétiser leur tentative de rebond de la veille, la surabondance de l'offre continuant de peser sur les cours.
Vers 11H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 34,65 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 4 cents par rapport à la clôture de lundi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en avril, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, perdait 20 cents à 33,19 dollars.

"Les cours continuent leur progression en montagnes russes", observaient les analystes de Commerzbank.

Les cours avaient été soutenus lundi par un certain tassement des inquiétudes liées à la surabondance d'offre d'or noir après l'annonce vendredi après la fin des échanges en Europe d'une baisse du nombre de puits de forage en activité la semaine dernière.

De plus, les prix ont bénéficié ces derniers jours d'espoirs de voir le gel de production annoncé la semaine dernière par l'Arabie saoudite et la Russie, premiers producteurs de brut au monde, faire des émules au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et en dehors.

Le président nigérian, Muhammadu Buhari, a débuté lundi une visite d'une semaine dans le Golfe pour discuter des moyens de stabiliser les prix du pétrole, principale source de revenus de son pays, premier producteur de brut d'Afrique.

"D'après le secrétaire général de l'OPEP Abdallah el-Badri, des discussions sont en cours avec le Brésil, la Chine, Oman et le Mexique", cependant "ces pays (non membres de l'OPEP) ne sont de toute façon pas vraiment dans une position leur permettant d'accroître leur production", commentait-on chez Commerzbank.

Mais, "pour que l'accord soit un succès, il faudrait que l'Iran et l'Irak (tous deux membres de l'OPEP) y participent activement", prévenaient les experts.

Pour Sylvain Loganadin, analyste chez FXCM, "le gel de la production de l'Arabie Saoudite et de la Russie ne devrait pas permettre un rebond plus important que celui que nous avons connu sur le pétrole en raison du fait que l'offre reste toujours excédentaire à moyen terme malgré les mesures prises ces derniers jours".

"En effet, l'excès d'offre qui s'est créé sur ce marché depuis quelques années devrait mettre 2 à 3 ans avant de commencer à se résorber de lui-même et d'entrainer une hausse graduelle des cours du baril de pétrole en considérant que la demande reste stable", prévenait M. Loganadin.

(c) AFP

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