Le pétrole de nouveau à la baisse en Asie
Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en avril reculait de 41 cents à 32,98 dollars vers 03H00 GMT.
Le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne du brut, pour livraison en avril, cédait quant à lui 43 cents à 34,26 dollars.
Le WTI pour livraison en mars avait la veille gagné 1,84 dollar à 31,48 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le Brent avait pris 1,68 dollar à 34,69 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Cette hausse est intervenue sur fond d'espoirs d'une réduction de la production américaine et d'un gel de la production de plusieurs autres grands pays producteurs destiné à stabiliser les cours.
"La hausse d'hier n'était peut-être qu'une tentative de l'OPEP de faire croire au marché que les producteurs de l'OPEP et les autres prendront une décision", a déclaré Daniel Ang, analyste chez Phillip Futures."Mais sans action concrète, je continue de penser que ces prix ne devraient pas grimper, cela se traduit par une baisse."
Le président nigérian, Muhammadu Buhari, a débuté lundi une visite d'une semaine dans le Golfe pour discuter des moyens de stabiliser les prix du pétrole, principale source de revenus de son pays, premier producteur de brut d'Afrique.
M. Buhari se rendait d'abord à Riyad, où il devait s'entretenir avec le roi Salmane et d'autres responsables, alors que, la semaine dernière, l'Arabie saoudite et la Russie, premiers producteurs de brut au monde, ont annoncé au terme d'une réunion avec le Qatar et le Venezuela, être prêts à geler leur production de pétrole aux niveaux de janvier si les autres grands producteurs font de même.
Le Koweït, les Emirats arabes unis et l'Irak ont soutenu cette mesure.
Le niveau élevé de l'offre, que ce soit aux Etats-Unis, dans l'OPEP ou en Russie, a largement contribué à faire chuter les cours de deux tiers de leur valeur depuis la mi-2014 pour leur faire récemment atteindre leur plus bas niveau depuis 2003.
(c) AFP