Le pétrole monte un peu mais reste affaibli par l'offre surabondante
Vers 12H30 GMT (13H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 34,34 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,33 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars, dont c'est le dernier jour de cotation, gagnait 1,06 dollar à 30,70 dollars.
Mais "la volatilité reste élevée sur le marché du pétrole: les cours ont baissé de près de 4% vendredi, le Brent terminant la semaine d'échanges en baisse et le WTI en très faible hausse", poursuivaient les experts.
Les cours du brut ont subi en fin de semaine un regain d'inquiétude lié à la surabondance de l'offre d'or noir sur le marché après l'annonce d'une nouvelle hausse des réserves américaines de brut, pour atteindre un niveau sans précédent depuis plus de 85 ans.
En outre, "il y a de plus en plus de doutes sur la capacité de l'accord entre la Russie et l'Arabie saoudite sur le fait de ne pas accroître leur production à réduire la surabondance de l'offre", prévenait-on chez Commerzbank.
En début de semaine dernière, un accord de gel du niveau de la production avait été signé entre plusieurs grands producteurs de pétrole, dont l'Arabie saoudite, chef de file de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), et la Russie, qui ne fait pas partie du cartel.
Ainsi les cours devraient rester sous pression dans les mois à venir, s'accordaient à dire des analystes.
(c) AFP