Le pétrole se replie à New York, l'inquiétude demeurant sur la surabondance
Vers 14H10 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars, qui a pris près de cinq dollars depuis une semaine, baissait de 1,13 dollar à 29,64 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
"Le marché baisse parce qu'il jauge manifestement le niveau élevé des réserves américaines", a estimé Carl Larry de Frost & Sullivan. "Je pense que l'on assiste toujours aux retombées des chiffres d'hier sur les stocks."
"Ce qui est inquiétant, c'est qu'il continue à y avoir beaucoup de pétrole partout et que personne - que ce soit les Etats-Unis ou l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP)", dominée par Ryad, "n'a encore pris d'action pour réduire son offre", a résumé M. Larry.
Depuis la mi-2014, les cours ont perdu deux tiers de leur valeur, en grande partie à cause de l'offre pléthorique à travers le monde, même si certains observateurs citent d'autres facteurs comme les incertitudes sur la demande et la force du dollar, défavorable aux échanges pétroliers car ils sont libellés en monnaie américaine.
"Les chiffres du DoE ne sont pas aussi négatifs que le marché semble les percevoir", ont relativisé les experts de Commerzbank."Après tout, on s'attendait à cette hausse, après un déclin lié au mauvais temps."
"De plus, elle s'accompagne d'une nette hausse des importations", alors que la production, un élément plus stratégique pour juger de l'état du marché, a elle baissé au plus bas depuis octobre, ont-ils noté.
(c) AFP