Le pétrole en baisse en Asie après les réserves américaines
Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars reculait de 29 cents à 30,48 dollars, vers 4H00 GMT.
Le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne du brut, pour livraison en avril, cédait quant à lui 30 cents à 33,98 dollars.
Les stocks de pétrole brut ont moins augmenté que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis mais ont atteint leur plus haut niveau depuis plus de 85 ans, selon les chiffres du département américain de l'Energie (DoE).
Une hausse des réserves américaines signale un recul de la demande de la première économie au monde.
Les cours de l'or noir ont perdu près de 70% depuis juin 2014, quand le baril se négociait plus de 100 dollars. La faute à une offre excédentaire, que ne parviennent plus à éponger des économies, notamment chinoise, où la consommation s'essouffle.
L'Arabie saoudite, la Russie, le Qatar et le Venezuela ont décidé mardi de geler leur production à son niveau de janvier, conditionnant toutefois cette décision à une mesure similaire des autres grands pays producteurs."Si les autres producteurs veulent limiter ou s'accordent à geler (...), cela peut avoir un impact sur le marché mais l'Arabie saoudite n'est pas prête à réduire sa production", a affirmé jeudi à l'AFP le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir.
Mercredi, le WTI avait bondi de 1,62 dollar sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), et le Brent de 2,32 dollars à 34,50 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) à la faveur de l'accord russo-saoudien.
"Personne ne croit sérieusement que quelque chose d'utile sortira de ces discussions entre la Russie et l'OPEP", a estimé Michael McCarthy, analyste chez CMC Markets.
(c) AFP