Le pétrole poursuit sa hausse à New York avant les stocks aux USA
Vers 14H05 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars prenait 1,08 dollar à 31,74 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), au lendemain d'une hausse de plus d'un dollar et demi.
"On va voir ce que va annoncer le département de l'Energie (DoE)" des Etats-Unis, a mis en avant Kyle Cooper, de IAF Advisors.
Pour l'heure, la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API), qui publie ses propres estimations avant le DoE, a donné un coup de pouce au marché en tablant sur un déclin de plus de trois millions de barils des stocks de brut.
"Les chiffres de l'API se sont révélés surprenants mais je pense que c'est à cause d'importations peu élevées", ce qui serait moins encourageant qu'une baisse de la production, a relativisé M. Cooper.
Les analystes interrogés par l'agence Bloomberg se montrent de leur côté moins optimistes en estimant, selon leur prévision médiane, que les stocks de brut se sont étoffés de 3,5 millions de barils. Ils prévoient en outre une hausse de 400.000 barils des réserves d'essence, mais une baisse de 1,5 million de ceux de produits distillés (dont le diesel et le fioul de chauffage).
Pour le reste, le marché continue à bénéficier des propos tenus la veille par l'Iran, qui a manifesté sa bonne volonté à stabiliser les prix au lendemain d'un accord sur un gel de la production entre d'autres grands producteurs, dont l'Arabie saoudite et la Russie.
"Tout ce que l'Iran a dit, c'est qu'il serait heureux d'assister à un gel chez les autres... Mais pas qu'il compte y participer", a nuancé M. Cooper, exprimant un scepticisme largement répandu chez les observateurs.
Plus récemment, "il suffit de regarder les fluctuations quotidiennes des cours pour voir que, depuis la fin décembre, il n'y a pas eu une seule séance pendant laquelle ils ont bougé de moins de 3,5%", ont souligné les experts de Commerzbank.
(c) AFP