Caracas: Le président du Venezuela Nicolas Maduro s'est montré prudemment optimiste mercredi en refusant de chanter victoire au lendemain de l'accord entre l'Arabie Saoudite, la Russie, le Venezuela et le Qatar pour geler la production pétrolière afin de stabiliser les prix qui se sont effondrés ces derniers mois.
La mesure proposée la veille, à l'issue d'une réunion entre ces pays à Doha, devrait affecter de manière positive les prix très bas du pétrole, a-t-il déclaré lors d'une allocution.
Mais que personne ne chante encore victoire, a relativisé Nicolas Maduro lors de cette intervention où des mesures économiques devaient être annoncées pour affronter la grave crise qui secoue ce pays aux plus importantes réserves de brut au monde.
Maduro a également appelé de ses voeux une nouvelle alliance entre les pays membres de l'
OPEP et ceux qui n'appartiennent pas au cartel pour repenser la façon dont nous produisons, accédons au marché et dont les prix sont fixés.
Le chef de l'Etat socialiste a admis que cet objectif était déterminant pour son pays, dont le pétrole lui apporte
96% de ses devises. Ses revenus issus du pétrole sont passées de 37 milliards de dollars en 2014, à 12,5 en 2015.
L'
Arabie saoudite et la
Russie -les deux premiers producteurs de brut- sont convenues mardi, au terme d'une réunion à Doha avec le
Qatar et le
Venezuela, de geler leur production à son niveau de janvier.
Nous soutenons la décision qui a été prise [mardi au
Qatar] pour que les membres de l'
OPEP et les pays non-
OPEP maintiennent leur plafond de production (...), a fait savoir mercredi le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namadar Zanganeh, à l'issue d'une rencontre avec ses homologues irakien, vénézuélien et qatari à Téhéran.
(c) AFPCommenter Venezuela : Maduro refuse de chanter victoire après l'accord sur le pétrole
Communauté prix du baril
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