Le pétrole ouvre en hausse à New York, le marché surveillant l'Iran

Vers 14H05 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars prenait 1,18 dollar à 30,22 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Au lendemain d'une baisse, le marché pétrolier semblait hésiter sur l'attitude à adopter face à la conclusion d'un accord entre l'Arabie saoudite et la Russie, les deux plus gros producteurs mondiaux, pour geler leur offre au niveau actuel, sans aller jusqu'à prévoir de la réduire.
Mardi, en allant de l'avant, les marchés semblent soutenus dans l'immédiat par l'idée qu'il est possible de faire quelque chose de concret, a reconnu Gene McGillian de Tradition Energy.
Mais, de ce que je vois, rien ne semble être fait pour vraiment résorber l'excédent de près de deux millions de barils par jour (mbj) de pétrole, qui a conduit les cours au plus bas depuis douze ans, a-t-il immédiatement relativisé.
Le niveau élevé de l'offre, que ce soit des Etats-Unis, de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), menée par l'Arabie saoudite, ou de la Russie, a contribué à faire chuter les cours de deux tiers depuis la mi-2014.
Dans ce contexte, la réaction du marché à l'accord de mardi, également conclu par le Qatar et le Venezuela, va largement dépendre des signaux envoyés par l'Irak et l'Iran, ont prévenu les experts de la maison de courtage Commerzbank.Si l'Irak, deuxième producteur de l'OPEP après Ryad, est en mesure de faire des concessions, l'Iran ne peut que défendre une hausse de sa production après s'être longtemps battu pour la levée de sanctions liées à son programme nucléaire, ont-ils précisé.
Les ministres du Pétrole de l'Iran, de l'Irak, du Venezuela et le ministre qatari de l'Energie ont pour l'heure débuté à Téhéran une réunion, au lendemain d'un refus par la République islamique de geler sa production, immédiatement prononcé après l'accord.
Quoi qu'il en soit, l'accord d'hier ne semble pas totalement décevant, ont nuancé les experts de Commerzbank. Contrairement à certaines prévisions, la surabondance d'offre pourrait être effacée plus rapidement que prévu car les exportations de pétrole de l'Arabie saoudite vont diminuer dans les mois d'été si le pays n'augmente pas sa production comme d'habitude.
(c) AFP