L'Iran n'entend pas réduire sa production de pétrole, mais est prêt à discuter
Ces déclarations de Bijan Zanganeh surviennent après la décision prise à Doha par quatre pays pétroliers --Arabie saoudite, Russie, Qatar et Venezuela-- de geler leur production à son niveau de janvier.
Cité par le site de son ministère, M. Zanganeh a affirmé ne pas avoir "les résultats définitifs" de cette réunion, ajoutant qu'il y avait "de la place pour la discussion et l'examen de cette question". Mais, a-t-il cependant ajouté, "l'Iran ne réduira pas sa part" de production.
"Nous aurons une réunion avec les ministres d'Irak et d'Iran demain à Téhéran", a confirmé mardi à la presse Eulogio del Pino au Qatar.
Plus tôt, un accord sur les niveaux de production avait été annoncé à l'issue d'une réunion ministérielle entre l'Arabie saoudite, la Russie, le Qatar et le Venezuela.
"Afin de stabiliser les marchés pétroliers, les quatre pays sont convenus de geler la production à son niveau de janvier, pourvu que les autres grands producteurs fassent de même", a déclaré aux journalistes le ministre qatari de l'Energie Mohammed Saleh al-Sada.
M. Sada a indiqué que son pays, qui assure la présidence de l'OPEP, allait entreprendre des contacts "intensifs" avec les producteurs membres et non-membres du cartel, soulignant que l'initiative "est destinée à stabiliser le marché, dans l'intérêt non seulement des producteurs et des exportateurs de brut, mais aussi de l'économie mondiale".
(c) AFP