Pétrole: un ministre émirati s'attend à une stabilisation de l'offre
Le marché va obliger tous (les producteurs), non à réduire mais à stabiliser leurs niveaux de production, a déclaré Souhail al-Mazrouei sur la chaîne de télévision Sky News Arabia, basée à Abou Dhabi, la capitale des Emirats arabes unis.
Selon lui, la demande mondiale sur le brut devrait augmenter cette année de 1,3 million de barils par jour (mbj), et il est possible qu'il y ait une baisse de 500.000 barils/jour (bj) (...) dans l'offre des pays non-membres de l'OPEP.
Il se veut optimistre sur un retour à l'équilibre sur le marché, qui repoussera les prix à la hausse, sans évoquer l'action qu'entreprendrait, à cette fin, l'OPEP ou encore son pays.
Des propos attribués au ministre émirati de l'Energie dans plusieurs titres de presse et selon lesquels l'Organistion des pays exportateurs de pétrole (OPEP) était en mesure d'abaisser sa production ont alimenté les spéculations sur les marchés.
Après avoir dégringolé toute la semaine pour finir au plus bas depuis 2003, le pétrole se reprenait nettement vendredi à l'ouverture du marché new-yorkais.
Vers 14H05 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars, qui avait perdu plus de quatre dollars lors des quatre précédentes séances pour se trouver jeudi soir à son plus bas niveau depuis presque 13 ans, reprenait 1,75 dollar à 27,96 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
L'OPEP avait plombé fin 2015 les cours en s'abstenant de se fixer des objectifs de production, ce qui avait accablé un marché déjà déprimé par le niveau élevé de l'offre, que ce soit au sein du cartel, aux Etats-Unis ou en Russie.
(c) AFP