Pétrole: l'autrichien OMV veut se défaire du turc Petrol Ofisi
Petrol Ofisi, qui dispose du premier réseau de distribution de Turquie avec 1.785 stations-service, avait été racheté à plus de 95% par OMV en 2010, lors d'une opération qui avait valorisé le groupe turc à 1,765 milliard d'euros.
Comme d'autres filiales d'OMV, Petrol Ofisi a subi de sévères dépréciations ces dernières années et a souffert d'un encadrement des marges pétrolières par le régulateur turc.
L'action OMV gagnait 2,89% à 22,08 euros à 11H10 GMT à la Bourse de Vienne, tirant à la hausse l'indice ATX (+1,91%).
OMV, qui emploie 24.500 personnes, avait annoncé fin janvier une nouvelle dépréciation, d'un montant de 1,5 milliard d'euros, en raison de la chute brutale des prix du brut et du gaz, après un milliard d'euros à l'automne.
La société, qui doit publier ses résultats 2015 le 18 février, avait enregistré une perte nette de 477 millions d'euros au troisième trimestre. Il restait légèrement bénéficiaire sur neuf mois (36 millions d'euros).
Groupe intégré de l'exploration à la distribution en passant par la production, OMV avait encore réalisé un bénéfice net de 613 millions d'euros en 2014, pour un chiffre d'affaires de 36 milliards d'euros.
La vente de Petrol Ofisi réduirait de quelque 40% le réseau de stations-service du groupe, qui s'élevait à 4.100 dans 11 pays fin 2014.
OMV AG