Le pétrole tente de se reprendre après son plongeon de la veille
Vers 11H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 31,42 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,36 dollar par rapport à la clôture de jeudi. Le cours du Brent était tombé jeudi à 29,97 dollars, son niveau le plus faible en deux semaines et demie. Le 20 janvier, il était tombé à son plus bas niveau depuis début novembre 2003, à 27,10 dollars.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars prenait 1,13 dollar à 27,34 dollars. Le prix du WTI était tombé jeudi à 26,05 dollars, au plus bas depuis début mai 2003.
"Les cours du brut étaient orientés à la hausse vendredi, grimpant d'environ 5%, alors que le ministre de l'Énergie des Émirats arabes unis a entretenu les spéculations sur une possible collaboration entre membres et non-membres de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) pour réduire la production mondiale", commentaient les analystes d'Inenco.
Ces spéculations étaient de nature à raviver quelque peu l'espoir des investisseurs de voir avancer une solution à la surabondance de l'offre qui plombe les prix depuis bientôt deux ans.
Cependant, la prudence était de mise alors que de précédents espoirs de discussions ces dernières semaines, alimentés notamment par des responsables vénézuéliens et russes, ont rapidement été douchés.
"Malgré un retour des spéculations, une réduction effective de la production, en collaboration ou non, semble peu probable notamment car la Russie et l'Arabie saoudite pompent actuellement à des niveaux presque records", tempérait-on chez Inenco.Ainsi, les cours devraient rester sous pression au moins à court terme.
(c) AFP