Le pétrole continue à baisser dans un contexte très défavorable
Vers 14H05 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars, qui a perdu quelque 3,5 dollars lors des trois précédente séances, reculait encore de 64 cents à 26,81 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A ce cours, le marché est à peu de choses près au niveau auquel il était tombé en janvier à son plus bas niveau depuis plus de douze ans, avant plusieurs tentatives avortées de rebond.
Parmi les facteurs négatifs du jour, il citait la "pagaille sur les Bourses", comme les places asiatiques et européennes chutaient de 2% ou 3% et que l'ouverture s'annonçait aussi difficile à Wall Street.
"Mais on peut défendre l'idée qu'elles sont à leur tour plombées par le pétrole !", a reconnu M. Yawger. "Si on va dans ce sens là, c'est à cause des chiffres d'hier sur les stocks américains."
Certes, le département américain de l'Energie a fait état d'une légère baisse des réserves de brut, mais cela n'a pas suffi à rassurer les investisseurs, qui ont surtout remarqué que les stocks de Cushing (Oklahoma), le terminal de base pour les cours du WTI, ont encore augmenté à un niveau sans précédent.
Plus largement, "même si les stocks américains de pétrole brut ont baissé de façon inattendue (...) ils restent à peine inférieurs à leur niveau record et sont à bien 130 millions de barils au-dessus de leur moyenne à long terme", ont souligné les experts de Commerzbank, remarquant aussi que le déclin des réserves s'expliquait plus par une chute des importations que par un recul minime de la production.
Le niveau élevé de l'offre, que ce soit aux Etats-Unis, dans l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ou en Russie, a largement contribué à plomber le marché depuis bientôt deux ans.
(c) AFP