Le pétrole échoue à rebondir, plombé par un rapport de l'AIE
Vers 14H05 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars, qui avait déjà baissé de plus d'un dollar la veille, cédait 25 cents à 29,44 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
L'AIE, un organisme basé à Paris et lié à Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) "a pesé sur les choses en publiant un rapport plutôt pessimiste", a noté John Kilduff, d'Again Capital, mettant aussi l'accent sur une chute des Bourses mondiales.
"Elle juge, ce qui est une opinion très partagée, qu'il n'y aura pas dans l'immédiat de réunion entre l'OPEP et la Russie", a précisé M. Kilduff.
Après avoir chuté en janvier au plus bas depuis 2003, le marché a essayé à plusieurs reprises de rebondir sur fond de spéculations sur une réduction concertée de l'offre entre le cartel et Moscou, mais cette idée semble encore irréaliste à de nombreux observateurs.
"A notre avis, il y a peu de chances que cela se produise, car les pays concernés ont des intérêts et des motivations trop différents", ont ainsi estimé les experts de Commerzbank dans une analyse mensuelle. "Il va falloir se tourner ailleurs pour que la surabondance se résorbe, en l'occurrence vers une baisse de la production américaine de pétrole. Nous tablons dessus pour le second semestre."
Sur ce plan, le DoE, dans une publication séparée de son rapport mensuel, a prévu lundi que la production de pétrole de schiste déclinerait pour le huitième mois de suite en mars aux Etats-Unis, pour tomber à moins de cinq millions de barils par jour (mbj).
(c) AFP