Le pétrole peine à rebondir, toutjours lesté par l'offre surabondante
Vers 11H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 33,24 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 36 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars prenait 56 cents à 30,25 dollars.
En effet, la baisse du dollar rend les achats de brut, libellés dans la monnaie américaine, moins onéreux pour les investisseurs munis d'autres devises.
"Les cours se reprenaient légèrement mardi après les nouvelles fortes pertes enregistrées la veille", tempéraient les analystes de Commerzbank.
La forte baisse des cours lundi avait été "alimentée par les inquiétudes grandissantes liées à la surabondance mondiale de pétrole et par la baisse des marchés d'actions américains du fait des craintes de ralentissement de la croissance économique mondiale", expliquaient les experts du cabinet Inenco.
De plus, les investisseurs peinent à croire à un arrangement entre les principaux producteurs pour réduire une offre dont le niveau pléthorique a contribué à plomber en janvier les cours au plus bas depuis 2003, malgré la campagne de lutte contre la chute des prix menée par le Venezuela, dont le ministre du Pétrole, Eulogio del Pino s'est rendu le weekend dernier en Arabie saoudite, le plus gros producteur au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), après avoir rencontré des responsables russes la semaine dernière.
Mais pour les analystes de Commerzbank, un espoir repose dans la production américaine alors que le département américaine de l'Énergie (DoE) s'attend à ce que la production de pétrole de schiste aux États-Unis baisse de nouveau en mars.
"L'éventualité d'une baisse de la surabondance d'offre sur le marché et la reprise des cours dépendent des perspectives de la production américaine", commentait-on chez Commerzbank.
(c) AFP