Le pétrole de nouveau orienté à la baisse avant les stocks américains de brut
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 31,14 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 66 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance perdait 1,03 dollar à 30,42 dollars.
Portés par l'espoir de l'ouverture de négociations entre la Russie et l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour réduire l'offre, les prix ont terminé en nette hausse mardi, avant que les investisseurs n'optent pour la prudence à la suite de la publication d'estimations des réserves américaines de brut peu encourageantes.
"Même si un tel accord (entre la Russie et l'OPEP) reste une possibilité extrêmement vague et peu susceptible de se produire rapidement, si jamais elle se produit", le fait qu'une telle éventualité ait été évoquée a tempéré le pessimisme des opérateurs sur les cours et "a vu les prix du pétrole renouer avec les sommets enregistrés au début de la semaine, même si une forte hausse des stocks de l'API les a fait redescendre à nouveau", relevait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
"L'association professionnelle American Petroleum Institute (API) a fait état d'une hausse très importante des stocks de brut (aux États-Unis) de 11 millions de barils (la semaine dernière)", soulignait Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Mais alors que cette nette progression des stocks de brut reste conforme au schéma saisonnier, selon l'analyste, la forte augmentation des réserves d'essence (+4,1 millions de barils) ainsi que la très faible diminution de ceux de produits distillés (-600.000 barils) ont en revanche fait davantage pression sur les cours.
Dans ce contexte, les investisseurs scruteront avec attention les chiffres officiels du département américain de l'Énergie (DoE) sur l'état des réserves de brut lors de la semaine achevée le 22 janvier, attendus à 15H30 GMT.
(c) AFP