Aramco maintient ses investissements en dépit des prix bas du pétrole
"La discipline budgétaire devient prioritaire", a déclaré le président d'Aramco, Khalid al-Falih, lors d'un symposium économique organisé à Ryad.
"Nos investissements (pour accroître nos) capacités dans le pétrole et le gaz n'ont pas baissé", a-t-il dit, précisant qu'Aramco avait réussi à limiter de nombreuses dépenses "simplement en réduisant des coûts".
Fortement dépendante du pétrole, l'Arabie saoudite a procédé à des coupes sans précédent dans son budget 2016. Elle cherche à diversifier son économie et envisage même d'introduire Aramco en Bourse.
l'Arabie saoudite et d'autres membres de l'OPEP refusent de réduire leur production pour tenter d'éliminer du marché des producteurs peu compétitifs, comme ceux qui exploitent le pétrole de schiste.
Mais M. Falih a affirmé à des journalistes, en marge du symposium, que son pays n'était pas responsable de la chute des prix du pétrole.
"Aramco --et par conséquent l'Arabie saoudite-- n'écoule un quelconque baril que s'il a un client, alors que d'autre pays chargent leur brut dans des tankers et commencent seulement après à chercher des acheteurs", a-t-il affirmé.
Le président d'Aramco a souligné que son pays souhaitait des "prix modérés" du baril.
Il a d'autre part estimé qu'il y avait deux options pour l'introduction en Bourse d'Aramco.
(c) AFP