Le pétrole bondit malgré la forte hausse des stocks américains
Vers 17H10 GMT (18H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 29,73 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,85 dollar par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, prenait 1,83 dollar à 30,18 dollars.
Lors de la semaine achevée le 15 janvier, les réserves commerciales de brut ont grimpé de 4 millions de barils pour atteindre 486,5 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg avaient tablé sur une progression de juste 2,2 millions de barils.
Le chiffre officiel est toutefois légèrement moins mauvais, dans un contexte de déprime du marché lié aux excédents, que les estimations de la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API), qui avait annoncé mercredi un gonflement de 4,6 millions de barils.
Selon Fawad Razaqzada, analyste chez Forex, cette hausse avait déjà été intégrée aux prix par les investisseurs après la publication mardi des statistiques de l'association professionnelle American Petroleum Institute (API), qui étaient encore plus pessimistes.
"Ce n'était donc pas le genre de nouvelles que les investisseurs pariant à la baisse cherchaient, surtout compte tenu du fait que les stocks de produits distillés ont décliné", observait l'analyste.
Une bonne surprise a en effet été fournie par les stocks de produits distillés (diesel, fioul de chauffage, kérosène, etc.), qui ont enregistré une baisse d'un million de barils, alors que les experts de Bloomberg attendaient une progression de 800.000 barils et l'API de 1,5 million de barils.
M. Razaqzada estimait ainsi que malgré ce rebond, les perspectives du marché pétrolier restaient baissières avec un baril évoluant autour de 30 dollars.
(c) AFP