Total se désengage partiellement d'un gisement en Russie
A l'issue de la transaction, Total conservera une participation de 20% dans le projet aux côtés de Zaroubejneft (40%, opérateur) de Statoil (30%) et de Nenets Oil Company (10%), indique le groupe français dans un communiqué.
Aucun montant n'a été dévoilé pour cette opération.
En avril 2005, le journal russe Vedomosti avait affirmé que des discussions, initiées par l'entreprise russe Zaroubejneft, étaient en cours au sujet d'un désengagement de Total dans Khariaga mais qu'elles butaient sur le montant de la transaction et le règlement de certains litiges en cours.
Des analystes interrogés par le journal estimaient alors la participation de Total dans une fourchette comprise entre 150 et 300 millions de dollars.
Ils relèvaient aussi que le projet avait été perturbé par les sanctions liées à la crise ukrainienne, empêchant l'importation de certains équipements, et que le groupe français pourrait vouloir sortir de Khariaga pour se consacrer au projet gazier géant Yamal, en cours de construction dans la même région.
La Russie est un pays majeur pour le groupe. Total y a des projets de développement ambitieux à travers son partenariat avec Novatek et sa participation dans le projet Yamal LNG, qui est en cours de développement, explique Arnaud Breuillac, directeur général Exploration-Production de Total, cité dans le communiqué.
(c) AFP