Le pétrole parvient enfin à un rebond technique
A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison à même échéance a aussi gagné 72 cents, à 31,03 dollars, sur l'Intercontinental Exchange (ICE), finissant comme la veille sous le niveau du pétrole new-yorkais.
Depuis le début de l'année, le marché pétrolier a chuté de plus de 15% face aux inquiétudes persistantes sur la surabondance d'or noir et aux incertitudes sur la demande, notamment en Chine, et il évolue toujours proche de ses plus bas niveaux depuis fin 2003 à New York et début 2004 à Londres pour le Brent, référence européenne du brut.
"On commence à trouver un plancher sur le marché new-yorkais, peut-être autour de 30 dollars, pas beaucoup moins en tout cas", a jugé Carl Larry, de Frost & Sullivan. "On assiste à un certain rééquilibrage".
Pour autant, peu d'analystes se laissaient aller à croire à une reprise durable, d'autant qu'aucun nouvel élément n'est venu jeudi laisser entrevoir un allègement de l'offre.
- Stocks élevés
L'un des principaux négociateurs iraniens, Abbas Araghchi, a affirmé mercredi que l'accord nucléaire conclu en juillet 2015 avec les grandes puissances pourrait entrer en vigueur entre vendredi et dimanche.
Plusieurs diplomates européens ont indiqué qu'ils s'attendaient à une levée "dans les deux semaines à venir" des sanctions économiques et financières décrétées par Bruxelles en lien avec les activités nucléaires de l'Iran.
Ce facteur semble peser surtout sur le Brent, généralement plus sensible que le WTI aux questions internationales, comme en témoigne son affaiblissement face à son homologue new-yorkais.