Le pétrole ouvre en légère hausse à New York, cherchant un plancher
Vers 14H05 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en février prenait 34 cents à 30,82 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), restant proche de ses plus bas niveaux depuis décembre 2003.
"On commence à trouver un plancher sur le marché new-yorkais, peut-être autour de 30 dollars, pas beaucoup moins en tout cas", a jugé Carl Larry. "On assiste à un certain rééquilibrage à ces niveaux".
L'évolution des cours, en chute de près de 20% depuis le début de l'année, s'annonce néanmoins incertaine, puisqu'ils ont régulièrement ouvert en hausse lors des précédentes séances pour ensuite se replier dans le rouge ou vers l'équilibre.
A l'inverse du WTI, le prix du Brent, référence européenne du brut, baissait d'ailleurs légèrement à Londres, à guère plus de 30 dollars le baril sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
"Le Brent est actuellement moins cher que le WTI, ce qui s'est produit très rarement depuis cinq ans et s'explique par la perspective d'une hausse imminente de l'offre iranienne" à la suite d'une levée de nombreuses sanctions, ont expliqué les experts de Commerzbank.
L'un des principaux négociateurs iraniens, Abbas Araghchi, a affirmé mercredi que l'accord nucléaire de l'été dernier, conclu avec les grandes puissances, pourrait entrer en vigueur entre vendredi et dimanche."L'Iran a annoncé à plusieurs reprises qu'une fois que ce serait le cas, il comptait immédiatement augmenter ses exportations de 500.000 barils par jour (bj)" puis d'un million d'ici six mois, ont rappelé les experts de Commerzbank, soulignant toutefois que cette perspective n'avait rien de neuf pour le marché.
La surabondance générale, qu'elle vienne des Etats-Unis, de Russie ou de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), dont est membre Téhéran, a largement contribué à plomber les cours lors des derniers mois.
(c) AFP