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Le pétrole cherche une direction, freiné dans son élan par les stocks américains de brut

prix du petrole LondresLondres: Les cours du pétrole hésitaient sur la marche à suivre mercredi en fin d'échanges européens, entravés dans leur progression par la publication des stocks américains de brut, qui ont révélé une forte hausse des stocks d'essence.
Vers 17H05 GMT (18H05 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 31,18 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 64 cents par rapport à la clôture de mardi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait en revanche 2 cents à 30,46 dollars.

La publication des chiffres du département américain de l'Énergie (DoE) sur l'état des réserves américaines de brut la semaine dernière a brusquement mis fin au rebond des cours observé depuis le début de la séance, même si ceux-ci sont parvenus à rapidement limiter leurs pertes.

Le Brent est ainsi tombé vers 15H40 GMT à 30,32 dollars le baril, signant un nouveau plus bas depuis avril 2004.

Le WTI est parvenu à rebondir un petit peu après le rapport vraiment baissier (du DoE). Si -mais c'est un important si- le pétrole repart à la hausse maintenant, cela serait considéré comme plutôt encourageant. Si ce genre de nouvelles ne parvient pas à faire descendre les cours en-dessous des 30 dollars, alors cela suggérerait fortement qu'un plancher à court terme a peut-être été trouvé, notait Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.

Lors de la semaine achevée le 8 janvier, les réserves commerciales de brut n'ont augmenté que de 200.000 barils pour atteindre 482,6 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg avaient tablé sur une progression de deux millions de barils.

Néanmoins, dans un contexte de déprime à cause de la surabondance générale, le chiffre constitue une déception par rapport aux estimations de la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API) qui avait annoncé la veille une baisse de 3,9 millions de barils.

De plus, les réserves d'essence ont bondi de 8,4 millions de barils, enregistrant une hausse bien supérieure à la progression de 2,5 millions de barils prévue par les experts de Bloomberg, et même à celle de 7 millions annoncée par l'API.

Les stocks de produits distillés (diesel, fioul de chauffage, kérosène, etc.) ont enregistré quant à eux une hausse de 6,1 millions de barils, également bien plus forte qu'attendu par les experts de Bloomberg (+1,5 million) et l'API (+3,7 millions).

A cette époque de l'année, il est normal de voir une augmentation assez importante des stocks d'essence, relevaient les analystes de DNB.

Mais même si les réserves d'essence sont stables par rapport à la même époque de 2015, les analystes de DNB soulignaient que leur progression était bien supérieure à la moyenne des hausses constatées ces cinq dernières années pour la seconde semaine de l'année.

Avant la publication des stocks américains de brut, les cours du pétrole devaient essentiellement leur reprise, de l'avis de la plupart des analystes, à des facteurs techniques, et avaient également bénéficié des chiffres meilleurs que prévu sur le commerce en Chine, premier consommateur d'énergie au monde, dont les importations de pétrole ont augmenté en décembre.

(c) AFP

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