Le pétrole tente un timide rebond à l'ouverture à New York
Vers 14H10 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février prenait 38 cents à 31,79 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) après avoir perdu près de deux dollars la veille pour tomber à son plus bas niveau depuis plus de douze ans.
Les cours ont perdu plus de 30% en 2015 et plus de 15% supplémentaires depuis le début de l'année, à la fois à cause de la surabondance persistante à travers le monde et à d'un regain d'inquiétudes sur l'économie chinoise.
Il va forcément y avoir quelques moments de rééquilibrage dans la tendance actuelle à la baisse, mais le marché reste dominé par l'excès d'offre, a insisté M. Smith.
Dominée par l'Arabie saoudite, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a donné fin 2015 un coup au marché en s'abstenant de se fixer des objectifs chiffrés de production.
Signe que cette stratégie provoque des tensions au sein même du cartel, le ministre nigérian des Ressources pétrolières, qui en assurait la présidence jusqu'au 31 décembre, s'est prononcé pour la tenue d'une réunion extraordinaire début mars.
Parmi les rares éléments encourageants sur le plan de l'offre, le marché a par ailleurs digéré mardi l'annonce par le département américain de l'Energie (DoE) que la production de pétrole de schiste aux Etats-Unis devrait décliner en février pour le septième mois de suite.
La chute de la production de pétrole de schiste devrait s'accélérer dans les mois à venir, ont jugé les experts de Commerzbank
(c) AFP