Le brut ouvre stable avant les chiffres des stocks aux USA
Vers 13H10 GMT/15h10 HEC, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juillet s'échangeait à 100,24 dollars, en baisse de 5 cents par rapport à la veille.
Il avait abandonné 2,41 dollars mercredi.
"Le marché attend les statistiques du DoE", le département américain de l'Energie, a expliqué Tom Bentz, de BNP Paribas.
Ces chiffres, publiés à 15H00 GMT, devaient révéler l'évolution des stocks pétroliers la semaine dernière aux Etats-Unis.
Ils sont d'autant plus attendus que l'économie américaine semble ralentir nettement, ce qui peut potentiellement affecter la demande pour les produits pétroliers. Avec l'approche de l'été, le pays aborde par ailleurs une période où la consommation d'essence augmente habituellement.
Les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablent sur une diminution des stocks de brut de 1,2 million de barils la semaine passée, mais aussi de 200'000 barils pour les produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage).
Ils s'attendent en revanche à une augmentation de 300'000 barils des stocks d'essence.
Ces statistiques "pourraient avoir un gros impact sur les échanges, alors que les nouvelles macroéconomiques sont déroutantes", a relevé Phil Flynn, de PFG Best.
Une série d'indicateurs économiques décevants ont été publiés depuis le début de la semaine aux Etats-Unis, dont jeudi un repli moins important qu'espéré des inscriptions au chômage la semaine dernière.
"Si l'économie continue de ralentir, cela augure mal pour les prix des matières premières", a observé Tom Bentz.
Selon l'analyste cependant, les cours du brut recevaient le soutien des produits raffinés, qui augmentaient en raison de "nombreux problèmes dans des raffineries américaines, au Texas (sud), dans l'Illinois (nord) ou encore près de New York.