Les prix du pétrole reculent encore dans un marché attentiste après Noël
Vers 11H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 37,22 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 65 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 84 cents à 37,26 dollars.
Le Brent est sur le point de finir l'année 2015 à son niveau moyen annuel le plus faible depuis 11 ans, portant un coup aux compagnies pétrolières et aux pays exportateurs de l'or noir.
"Aucune information économique majeure n'est attendue cette semaine qui sera courte en raison des fêtes", a déclaré Sanjeev Gupta, de la société EY.
"Les marchés scruteront les chiffres des réserves américaines de pétrole attendus mercredi", a-t-il ajouté.
Lundi, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, échangé à Londres, est même tombé à 36,04 dollars, son niveau le plus faible depuis juillet 2004, et celui du "light sweet crude" (WTI) new-yorkais à 33,98 dollars, au plus bas depuis février 2009, ce qui représente une chute d'environ 68% depuis 2014.Dans l'ensemble, les cours du brut restaient sous la pression d'une offre surabondante (et avec la perspective du grand retour de l'Iran sur le marché) et d'une demande mondiale qui reste terne.
L'Iran a l'intention d'augmenter sa production d'au moins 500.000 barils par jour (mbj) immédiatement après la levée des sanctions occidentales, qui doit intervenir début 2016 dans le cadre de l'accord nucléaire avec les grandes puissances.
Ce qui amenuise tout espoir de voir les prix se redresser dans les prochains mois, selon des analystes.
(c) AFP