Le pétrole se stabilise dans un marché sans volume avant Noël
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 37,25 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 11 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance prenait 11 cents à 37,61 dollars.
"Les réserves américaines de brut ont enregistré une baisse surprise la semaine dernière, à contre-courant de ce qui se passe habituellement à cette saison, et offrant ainsi du soutien aux cours", expliquait Kash Kamal, analyste chez Sucden.
Lors de la semaine achevée le 18 décembre, les réserves commerciales de brut ont reculé de 5,9 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg avaient tablé sur une hausse de 1,2 million de barils selon leur prévision médiane.
Pour Michael Hewson, analyste chez CMC Markets, "la forte baisse des stocks américains de brut a renforcé le rebond des cours, mais celui-ci doit bien être remis dans un contexte de volumes d'échanges qui s'amenuisent avant les Fêtes, car les investisseurs cherchent (notamment) à ajuster leurs comptes en cette fin d'année".
Ainsi, dans l'ensemble, les cours du brut restaient sous la pression d'une offre surabondante et d'une demande mondiale qui reste terne.Lundi, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, échangé à Londres, est même tombé à 36,04 dollars, son niveau le plus faible depuis juillet 2004, et celui du "light sweet crude" (WTI) new-yorkais à 33,98 dollars, au plus bas depuis février 2009, ce qui représente une chute d'environ 68% depuis 2014.
(c) AFP