Le pétrole se reprend un peu, le marché attend les stocks américains
Vers 11H25 GMT (12H25 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 36,50 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 39 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance prenait 37 cents à 36,51 dollars.
Et ce mouvement a été accentué, surtout sur le WTI, par la publication mardi des données hebdomadaires de la fédération professionnelle du secteur pétrole aux États-Unis, l'American Petroleum Institute (API), qui a fait état d'une baisse inattendue des stocks de brut la semaine dernière, relevait Brenda Kelly, analyste chez London Capital Group.
Ainsi, "le Brent et le WTI sont à niveau sur le contrat actuel et le WTI est au-dessus du Brent pour le contrat de mars", notait Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Selon des données rapportées par Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix, "l'API a fait état d'une baisse de 3,6 millions de barils des stocks américains de brut, même si le terminal de Cushing (Oklahoma, centre-sud des États-Unis) a vu ses réserves s'étoffer de 1,5 million de barils".
Les investisseurs attendaient désormais la publication du rapport officiel du département américain de l'Énergie (DoE) pour la semaine achevée le 18 décembre.
Selon la prévision médiane des analystes interrogés par l'agence Bloomberg, les stocks de brut se seraient étoffés de 1,2 million de barils, tandis que ceux d'essence auraient monté de 1,3 million de barils, et ceux de produits distillés (dont le diesel et le fioul de chauffage) devraient avoir monté de 2 millions de barils.
Le prix du baril de Brent était tombé lundi à 36,04 dollars, son niveau le plus faible depuis début juillet 2004, tandis que le WTI avait atteint le même jour 33,98 dollars, son niveau le plus faible depuis mi-février 2009.
(c) AFP