Le pétrole ouvre en baisse à New York, le pessimisme persistant
Vers 14H05 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en janvier perdait 43 cents à 34,30 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après avoir déjà fini la semaine précédente à son plus bas niveau depuis février 2009.
A Londres, le prix du baril de Brent, référence européenne de brut, pour livraison en février, est lui tombé à son plus bas depuis 2004 pour un contrat de référence et évoluait un peu au-dessus de 36 dollars le baril.
"Il ne se passe pas grand-chose, les volumes vont être réduits cette semaine comme de nombreux investisseurs sont partis en congés", a souligné Carl Larry, de Frost & Sullivan.
Dans ce contexte, "on risque d'essayer de voir jusqu'où le marché peut tomber, comme tout continue à témoigner d'une offre élevée et d'une demande réduite", a-t-il prévenu, évaluant personnellement à 32 dollars le baril cet éventuel plancher.
Déjà à un bas niveau pendant toute l'année, le marché est gagné depuis début décembre par une nouvelle dose de pessimisme à la suite de la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) de renoncer à des objectifs chiffrés de production malgré la surabondance générale dans le monde.
"Il reste évident que la décision de l'OPEP de laisser sa production inchangée est motivée par une volonté de regagner des parts de marché, et de pousser ses concurrents hors du marché", a jugé Lukman Otunuga, de FXTM, faisant notamment allusion aux producteurs de pétrole de schiste américains.Les signaux américains sont mitigés pour le moment, comme la production reste à un niveau élevé d'une semaine à l'autre aux Etats-Unis, mais le nombre de puits en activité continue à décliner, comme l'a encore montré vendredi le décompte hebdomadaire du groupe Baker Hughes.
(c) AFP