Le pétrole hésite dans un marché sans perspective haussière
Vers 17H25 GMT (18H25 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 36,97 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 9 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 10 cents à 34,85 dollars.
Le WTI a même atteint vers 14H00 GMT 34,39 dollars, un minimum depuis le 18 février 2009.
"Avec des prix au niveau de leurs plus bas en six ans, toute tentative de rebond est plus superficielle que la précédente, certains suggérant que nous pourrions voir les prix décliner davantage vers les 30 dollars le baril sur le court à moyen terme", notait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
Les cours avaient en effet déjà connu un premier rebond lundi, mais qui s'est avéré de courte durée.
"Tout d'abord en milieu de semaine, ce sont les statistiques sur les réserves de brut aux États-Unis qui sont venues fragiliser cette hausse engagée lundi dernier", relevaient les analystes de Saxo Banque.
Les stocks hebdomadaires de brut américains se sont en effet fortement consolidés lors de la semaine achevée le 11 décembre, grimpant de 4,8 millions de barils alors que les analystes tablaient sur une baisse de 1,5 million de barils.
(c) AFP